MODIGLIANI
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Amedeo Clemente MODIGLIANI né le 12 juillet 1884 à Livourne en Italie et mort le 24 janvier 1920 à Paris, France
Peintre, sculpteur, figures primitives caractérisées par leur cous allongés, leurs t^^es ovales et leurs lignes gracieuses; coups de pinceaux simplifiés et larges.
Amedeo MODIGLIANI développe un style singulier, où les influences de ses amis peintres, de ses associés, des divers mouvements artistiques et de l'art primitif sont perceptibles. Passionné par la peinture dès son plus jeune âge, il fréquente la meilleure académie de peinture de Livourne entre 1898 et 1900. Il part à Rome en 1901 et s'inscrit àl'Ecole des Beaux-Arts de Florence. Il se rend ensuite à Venise pour étudier à l'Institut des Beaux-Arts, mais fréquente les quartiers mal famés de la ville. Parralèlement, il s'intéresse à la philosophie, celle de Nietszche en particulier.
Il s'installe à Paris en 1906 et y découvre la peinture de Henri de TOULOUSE-LAUTREC, de Georges ROUAULT, de Pablo PICASSO dans sa période bleue et s'imprègne de leurs idées. La forte influence de Paul CEZANNE est également évidente, dans la déformation délibérée des figures ainsi que dans sa large utilisation d'aplats de couleurs unies. Son amitié avec Constantin BRANCUSI stimule son intérêt pour la sculpture, où il créer aussi des rythmes vigoureux, des formes simples et étirées.
Après 1915, il se consacre entièrement à la peinture. Son intérêt pour les sculptures et les masques africains se révèle notamment dans son traitement des visages de ses modèles : plats et proches du masque, avec des yeux en amende, un nez dévié, des lèvres serrées et des cous étirés. Malgré leur économie de composition et leurs fonds neutres, ses portraits témoignent d'un sens aigu de la personnalité du modèle. Beaucoup d'entre eux sont de fascinantes compositions de courbes et de plans et de saisissantes représentations de la sexualité féminine. MODIGLIANI meurt à Paris d'une méningite tubéreuse, sa santé ayant souffert de ses abus d'alcool et de narcotiques.
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Femme au grand chapeau |
Nu couché, les bras ouverts |
Le jeune paysan |
